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Introductions aux scènes

1,3b : Aux portes de l’inconnu.

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Marie a le pressentiment que certains événements vont advenir. Certains sont clairs, car elle peut les influencer. Certains sont sombres et menacants. Ceux-ci pourraient être les causes de ceux-là.

I,4 : La passacaille de la science

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Le pouvoir médical, sous l’aspect terrifiant du Docteur, a pour but de modifier la nature humaine. Wozzeck est payé pour servir de cobaye. Conscient et satisfait que les pressions sociales perturbent le pauvre soldat, le Docteur peut alors analyser ses comportements.

I,5 : La femme comme une citadelle

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Le tambour-Major souille Marie comme une armée dévaste une ville. La résistance de la victime, loin d’être un handicap pour l’assaillant, se révèle même comme un excitant supplémentaire.

II,1 : L’étranger dans la sonate

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Dans le triangle familial, Wozzeck est un étranger. Ni mari, ni vraiment père. Son intrusion bouleverse l’équilibre fragile de la structure et fait même dévier le cours normal d’une sonate.

II,3 : L’anti-scène d’amour

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L’adagio symphonique, qui était scène d’amour dans « Roméo et Juliette » d’Hector Berlioz, devient ici « scène de ménage ». Une première incartade dans la suspicion qui conduira à la folie et au meurtre.

II,4 : Le scherzo de la honte.

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Un bal plein d’ivresse et de « musiques de bas étage ». Pour Wozzeck, après la suspicion, voici la honte de l’inconduite de Marie avec son supérieur dans la hiérarchie militaire.

III,4b : L’ouverture différée

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L’ouverture, qui n’a pas eu lieu, est subsituée par un adagio orchestral qui clôt le drame avant une image finale et cynique. Le souvenir de Mahler, bien sûr, mais aussi celui, plus lointain mais omnprésent, de Mozart.

I,3 : Les rythmes de l’homme et de l’enfant.

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La berceuse et la marche militaire sont les deux rythme qui ont souvent accompagnés la vie des hommes. Ici, dans un rapport inversé, c’est sous le regard de Marie, mère et future amante, que se jouent ces partitions humaines.

I,2 : La rhapsodie hallucinée

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La ville est au loin, où se jouent les tensions et les drames. Mais la campagne désolée et la nature ne sont pas des havres de paix pour Wozzeck. Une hallucination le saisit sous le soleil couchant, paysage prémonitoire de la mort.

I,1: La suite du Temps

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Le Temps est le personnage invisible de cet opéra. Il est exposé sous les traits mélancoliques du Capitaine qui se fait raser par le soldat Wozzeck. Nous entrons de plein pied dans un drame haaluciné, sans préparation, ni ouverture, dans la réalité temporelle crue.