Édifiant montage (j’ignore le nom de l’auteur) autour de la Sonate en mi mineur de Beethoven…
Arrau l’Apollinien contre Gould qui n’est pas pour autant Dyonisiaque.
Le contrôle des sonorités pour magnifier la polyphonie versus la boulimie maniaque.
L’intelligence des subtiles variations du tempo en face d’une machine à tricoter.
Le sentiment du présent dans la conscience du futur en regard de la course à l’écurie.
Gould était tellement fasciné par sa dextérité qu’il en oubliait la musique. J’aime les originaux et j’ai de la tendresse pour son excentricité et de l’admiration pour son anti-conformisme expérimentateur. Mais il faut maintenant se rendre à l’évidence : comme musicien et pianiste, c’était un sacré planteur de clous !