Nous voici en face d’un véritable « ovni » musical. Rien, dans la littérature musicale précédente, ne saurait pouvoir faire figure d’ancêtre, même d’ancêtre éloigné, de cette… Lire la suite »Variation XX : un “ovni” musical
Scène 1 : Marie, Bub, Wozzeck (Allegro de sonate) Introduction : L’étranger dans la sonate. II,1 Marie et l’enfant : Sonate (exposition) II,1 Marie et l’enfant :… Lire la suite »ACTE II
Malheur de Wozzeck : Ce motif est constitué de seconde mineures descendantes avec des répétitions de notes de 2 en 2. C’est le motif principal… Lire la suite »Malheur de Wozzeck
Ce motif est caractérisé essentiellement par l’intervalle de seconde mineure. C’est par son caractère intervallique qu’il est reconnu. Sa morphologie prendra des aspects très contrastés… Lire la suite »Couteau
Le motif de la mort : La quarte augmentée « si-fa » représente la mort. Elle apparaît en de maints endroits de l’opéra. Parfois de manière très… Lire la suite »Mort
2.1.14 La réexposition ou comment envoyer « tout au diable ». Nous entrons dans la dernière partie de ce premier mouvement de forme Sonate, celle… Lire la suite »2.1 Marie et Wozzeck: Sonate (réexposition)
2.1.7 La « reprise », ou la réécriture du réel. La très grande plasticité que Berg applique à ses motifs, provient évidemment de Wagner. C’est… Lire la suite »2.1 Marie et l’enfant : Sonate (« reprise » de l’exposition et developpement)
2.1.1 Ceci n’est pas une introduction. Un solo de violoncelle introduit le second acte. Il commence sur les cordes à vides de l’instrument (do, sol,… Lire la suite »2.1 Marie et l’enfant : Sonate (exposition)
Une même formule rythmique parcourre cette vingt-huitième variation : des staccati accentués sur les temps forts dans une sisnstance typiquement beethovenienne. On peut entendre dans ces… Lire la suite »Variation XXVIII : insister, oui mais différemment !
Nous voici dans une de ces « variations scherzandi » comme la V ou la X. Mais celle-ci brille par son extrême originalité. Un simple coup d’œil… Lire la suite »Variation XIII : des sons, des silences et pas mal d’humour !
Nous avons affaire ici à une variation qui ne va exploiter qu’un seul motif dans une continuité totale. Seuls les changements d’harmonies seront présents pour… Lire la suite »Variation XII : un souvenir de la troisième
Prétendre retrouver les traces de l’élaboration d’un chef d’œuvre pour comprendre les mécanismes qui ont conduit à cette perfection est un jeu illusoire. Car, comme… Lire la suite »La polyphonie dans début du Requiem de Mozart
Michel Philippot, dans son ouvrage « Diabolus in musica » évoque une certaine monotonie à propos de cette onzième variation. Je serai tenté de lui donner raison… Lire la suite »Variation XI : une sagesse passagère
La variation X semble clore ce qui serait peut-être un premier chapitre de ce grand cycle. C’est une des hypothèses que présente Michel Philippot dans… Lire la suite »Variation X : la fin d’un premier cycle ?
Nous avons, à maintes reprises, observé qu’un des principes de ces variations consiste à explorer un élément du thème de Diabelli, en le dissociant du… Lire la suite »Variation IX : la « rosalie » à contre-emploi
Cette huitième variation annonce, par certains côtés, le style à venir de Brahms. La constance de la figure d’accompagnement qui variera sans cesse, en fonction… Lire la suite »Variation VIII : une prémonition du style de Brahms
Cette variation forme un couple avec la précédente. C’est un procédé que l’on rencontrera souvent au cours de cette œuvre. Elle conserve le caractère brillant… Lire la suite »Variation VII : similitudes avec la précédente.
Il s’agit ici, avant tout, d’une variation de virtuosité. Michel Philippot , dans son ouvrage (cf. préface), les a réunies sous l’appellation de « variations brillantes »… Lire la suite »Variation VI :
La question harmonique soulevée par la variation précédente va trouver ici une réponse. Cette réponse pourrait se comprendre comme la substitution de la dominante par… Lire la suite »Variation V : l’art des bousculades
Cette variation commence dans un style canonique. Un canon à l’octave utilise un motif qui est dérivé de l’accompagnement en quarte de la basse dans… Lire la suite »Variation IV : symétries et dissymétries
Prétendre retrouver les traces de l’élaboration d’un chef d’œuvre pour comprendre les mécanismes qui ont conduit à cette perfection est un jeu illusoire. Car, comme… Lire la suite »Hypothèses sur le début du Requiem de Mozart
Les “33 Veränderungen über ein Waltz von Anton Diabelli” opus 120 de Beethoven, plus connues sous le titre de “Variations Diabelli”, sont au programme de… Lire la suite »Préface (provisoire)
Cette variation est inscrite dans le même tempo que la précédente, ce qui lui confère une certaine continuité, mais par là même, une rupture avec… Lire la suite »Variation III : la phrase énigmatique
Dès la première variation, Beethoven brise tout net le climat. Adieu la petite valse de Diabelli et sa « rosalie » ! Nous sommes dans l’exact opposé du… Lire la suite »Variation I : Une marche comme réponse à une valse
Préface (provisoire) Variation I : une marche comme réponse à une valse Variation II : les accords alternés Variation III : la phrase énigmatique Variation IV : symétries et dissymétries Variation… Lire la suite »« 33 Veränderungen über ein Waltz von Diabelli » de Beethoven
L’alternance d’accrods entre main droite et main gauche est l’élément unificateur de cette variation et, mis à part un petit chamboulement, restera constant tout au… Lire la suite »Variation II : les accords alternés
I,1 : La suite du Temps. I,2 : La rhapsodie hallucinée. I,3 : Les rythmes de l’homme et de l’enfant. I,3b : Aux portes de l’inconnu. I,4 : La passacaille de la… Lire la suite »INTRODUCTIONS AUX SCÈNES
Sound and Fury a été commandé en 1998 par les orchestres de Chicago et de Cleveland. Pierre Boulez en a assuré la création mondiale à… Lire la suite »Comment j’ai composé « Sound and fury »
Scène 1 : avec le Capitaine (Suite en 5 mouvements) Introduction : La suite du Temps 1.1.1 Suite (Prélude) 1.1.2 Suite (Pavane) 1.1.3 Suite (Gigue) 1.1.4… Lire la suite »ACTE I
Capitaine Couteau Docteur Éros Frayeur Malheur de Wozzeck Marie motif x Mort Obsession ou idée fixe Science Soumission Wozzeck
Au cours du printemps 2005, l’opéra de Berg a fait l’objet de mon premier séminaire d’analyse musicale, durant 10 semaines, à l’University of San Diego… Lire la suite »WOZZECK
Motif du Docteur : Il s’agit d’un véritable thème et non d’un motif au sens wagnérien du thème. Il est concu dans un tempo stable… Lire la suite »Docteur
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Le motif de l’Éros : Très présent, sous diverses formes dans l’opéra. Il symbolise la liaison entre Marie et le Tambour-Major et intervient dans de… Lire la suite »Éros
Le motif de Marie : Il s’agit d’un des motifs les plus importants de l’ouvrage. Du fait même de sa simplicité et de sa concision,… Lire la suite »Marie
Le motif de Wozzeck : Ce motif n’est pas d’une très grande importance dans cet opéra. Il apparaît le plus souvent pour signifer une entrée… Lire la suite »Wozzeck
motif de l’obsession ou de l’idée fixe : On le trouve plus particulièrement attaché au personnage du Docteur, mais il peut aussi apparaître dans d’autres… Lire la suite »Obsession ou idée fixe
motif de la frayeur : Apparaît dans plusieurs scènes de l’opéra, mais il est surtout présent lors de la Rhapsodie de la deuxième scène du… Lire la suite »Frayeur
motif de la science : Un des principaux motifs qui parcourre la Passacaille. Est attaché exclusivement au personnage du Docteur. Il est constitué de 4… Lire la suite »Science
motif x : Les trois derniers sons du thème de la Passacaille : [+3 + 6] Ce motif, comme les thèmes de la sonate, n’intervient… Lire la suite »motif x
Passacaille (fin)
Passacaille (suite)
1.4.0 Le thème de la Passacaille : comment Wozzeck ne pisse pas dans la rue. Chez Büchner, Woyzeck rend visite au Docteur et est censé… Lire la suite »I.4 Chez le Docteur : Passacaille (début à variation 3)
Marie a le pressentiment que certains événements vont advenir. Certains sont clairs, car elle peut les influencer. Certains sont sombres et menacants. Ceux-ci pourraient être les causes de ceux-là.
Le pouvoir médical, sous l’aspect terrifiant du Docteur, a pour but de modifier la nature humaine. Wozzeck est payé pour servir de cobaye. Conscient et satisfait que les pressions sociales perturbent le pauvre soldat, le Docteur peut alors analyser ses comportements.
Le tambour-Major souille Marie comme une armée dévaste une ville. La résistance de la victime, loin d’être un handicap pour l’assaillant, se révèle même comme un excitant supplémentaire.
Dans le triangle familial, Wozzeck est un étranger. Ni mari, ni vraiment père. Son intrusion bouleverse l’équilibre fragile de la structure et fait même dévier le cours normal d’une sonate.
L’adagio symphonique, qui était scène d’amour dans « Roméo et Juliette » d’Hector Berlioz, devient ici « scène de ménage ». Une première incartade dans la suspicion qui conduira à la folie et au meurtre.
Un bal plein d’ivresse et de « musiques de bas étage ». Pour Wozzeck, après la suspicion, voici la honte de l’inconduite de Marie avec son supérieur dans la hiérarchie militaire.
L’ouverture, qui n’a pas eu lieu, est subsituée par un adagio orchestral qui clôt le drame avant une image finale et cynique. Le souvenir de Mahler, bien sûr, mais aussi celui, plus lointain mais omnprésent, de Mozart.
La ronde enfantine est ici la plus cruelle des danses. Un temps de l’enfance, mythique, sans repères, sans but, sinon celui d’occuper le présent.
La berceuse et la marche militaire sont les deux rythme qui ont souvent accompagnés la vie des hommes. Ici, dans un rapport inversé, c’est sous le regard de Marie, mère et future amante, que se jouent ces partitions humaines.
La ville est au loin, où se jouent les tensions et les drames. Mais la campagne désolée et la nature ne sont pas des havres de paix pour Wozzeck. Une hallucination le saisit sous le soleil couchant, paysage prémonitoire de la mort.
Le Temps est le personnage invisible de cet opéra. Il est exposé sous les traits mélancoliques du Capitaine qui se fait raser par le soldat Wozzeck. Nous entrons de plein pied dans un drame haaluciné, sans préparation, ni ouverture, dans la réalité temporelle crue.